Présentation du bilan du projet pour les jeunes peu qualifiés

Le 5 juin 2013, le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration, Nicolas Schmit, et la ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Mady Delvaux-Stehres, ont présenté le bilan du projet ciblant les jeunes demandeurs d’emploi qui ont un faible niveau de formation.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la garantie jeunes qui sera mis en place avant juin 2014, a été introduit en 2012 comme projet pilote élaboré par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, le Service national de la jeunesse ainsi qui des entreprises du secteur.

Lors de la présentation du projet à la presse, le ministre Nicolas Schmit a lancé un appel aux jeunes qui ont le sentiment d’être sans perspectives, ainsi qu’à leurs parents: "Ce projet devrait être vu comme une chance pour un meilleur départ dans le monde du travail". Selon le ministre, 42% des jeunes au chômage au Luxembourg n’ont pas de qualifications, c’est donc pour eux que ce projet a été élaboré. "De cette façon nous voulons leur montrer que ce n’est jamais trop tard", a-t-il ajouté.

Nicolas Schmit a rappelé que la réalisation du projet n’a été possible que grâce à la bonne coopération entre le ministère du Travail et de l’Emploi, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle et l’Agence pour le développement de l’emploi (Adem). Il est important que tous les acteurs – ministères, Adem, familles, patronat et les jeunes eux-mêmes – se mobilisent pour garantir la réussite du projet, a dit Nicolas Schmit qui a aussi remercié les représentants du patronat de donner la possibilité aux jeunes de faire des stages et des formations au sein de leurs entreprises. "Avec ce projet, les entreprises ont la possibilité de faire preuve de leur responsabilité sociale", a-t-il souligné.

Mady Delvaux-Stehres a rappelé de son côté l’importance de faire en sorte que les jeunes sans formations puissent entrer plus facilement au marché de travail."Si les jeunes n’ont pas de perspectives, la cohésion sociale au Luxembourg risque de s’écrouler", a-t-elle dit.

Depuis le début du projet en janvier 2013, trois formations ont déjà commencé:

  • 289 jeunes ont été convoqués à participer au projet;
  • 163 jeunes ont été invités à un entretien individuel;
  • 100 jeunes ont commencé leur formation dans une entreprise;
  • 88 jeunes sont dans uns mesure EIT (Expérience d’initiation professionnelle);
  • 69 promoteurs/patrons participent au projet.

Le projet vise à offrir aux jeunes une formation socio-éducative dans les centres de formation sociale et technique Michel Wolff, suivie d’une expérience d’initiation professionnelle en entreprise puis d’une formation pratique dans le cadre d’un contrat d’appui-emploi au sein d’une entreprise partenaire du projet. Les jeunes qui ont la possibilité de suivre un apprentissage à la fin des deux mois en centre de formation, suivent des cours de mise à niveau dans le Centre national de formation professionnelle continue d’Ettelbruck.

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